Propos rafraîchissants sur le réchauffement
«C’est le mensonge qui mène le monde» prévenait Jean-François Revel dans «La connaissance inutile». Il le mène encore mieux lorsque de grandes forces s’allient pour le construire, l’amplifier, le diffuser. Ainsi du réchauffement climatique, mythe mondial savamment entretenu par des militants écologiques, des «scientifiques», des fonctionnaires appointés, des politiciens, des journalistes.
Contredire les affirmations du célébrissime GIEC, dénoncer les calembredaines d’ Al Gore et les trucages d’Arthus-Bertrand, peut coûter cher à ceux qui s’y risquent. Claude Allègre en sait quelque chose. Et pourtant, les irréductibles anti réchauffistes existent. Et sont plus nombreux qu’on le pense. Mais comme ils ne sont pas en odeur de sainteté dans les médias conventionnels, leurs messages nous parviennent peu ou mal. Cela ne les empêche pas d’essayer, contre vents et marées, de parler, d’écrire, de ressortir les études statistiques écologiquement incorrectes mises sous le boisseau et de nous alerter sur le danger que fait courir cette nouvelle idéologie à nos libertés. On pourrait même parler ici d’une nouvelle religion millénariste, anti progrès, qui cherche à étouffer la conscience des honnêtes gens, en les culpabilisant et en leur faisant peur.
Or, en regardant, comme ces contestataires l’ont fait, les statistiques officielles à notre disposition, on constate que, depuis 150 ans, le climat a peu évolué, les variations se mesurant en dixièmes de degré. Mieux, depuis une dizaine d’années, on note un léger refroidissement. Il n’y a, finalement, pas de preuve du réchauffement, donc culpabiliser les hommes n’a pas lieu d’être. D’autant que, dans l’effet de serre, nécessaire au maintien de températures favorables à la vie sur terre, le CO2 intervient pour une infime partie à côté de la vapeur d’eau, des nuages et du soleil.
Alors pourquoi cette paranoïa planétaire ? D’abord parce qu’il y a, par le monde, des idéologues, des militants, hostiles depuis toujours au capitalisme, au libéralisme, à la modernité. Après l’échec du communisme, ils se sont recyclés dans l’écologisme, véritable idéologie de substitution. Celle-ci a connu une progression géométrique, il y a une vingtaine d’années, dans ce «machin» appelé Nations Unies où le département écologie a fait alliance avec les ONG écologiques (Greenpeace, WWF et consorts) pour créer un dispositif verrouillé appelé IPCC (GIEC en français) dans lequel ne travaillent que ceux qui partagent la vision unique du réchauffement climatique. Juge et partie, telle se caractérise cette officine. En plus, elle exerce un monopole scientifique de fait, les experts qui sont en désaccord avec elle, étant insultés ou n’ayant pas accès aux médias. Quant aux chefs d’états et aux parlementaires, ils sont condamnés au suivisme s’ils veulent être réélus ; Vaclav Klaus, le président de la république tchèque, étant une exception notable (ce qui lui a valu, entre autres, l’agression de l’écolo Cohn-Bendit).
J’ai parlé, plus haut, de nouvelle religion. En effet, tout y est : la doctrine, le clergé (les militants écolos) et les fidèles: par obligation, par croyance naïve, par intérêt. Parmi cette dernière catégorie figure tout un lobby d’entrepreneurs qui voient dans le «green business», encouragé par les hommes politiques et parfois subventionné, un moyen de se remplir les poches. Je pense notamment aux installateurs d’éoliennes, dont je dirai, dans un prochain article, tout le mal qu’il faut en penser.
Tous ces arguments sont fort bien analysés par trois auteurs dont je vous recommande la lecture de leur dernière production (1). Christian Gérondeau a bien vu la montée en puissance de l’idéologie réchauffiste et ses contradictions, dont l’une est de taille : Comment lutter contre les émissions de CO2 dues aux combustibles comme le pétrole et le charbon, alors que, loin des propos lénifiants et des chartes signées, les états continuent et continueront à rechercher de nouveaux gisements et à les exploiter ? En fait, ne rêvons pas, aucun pays, émergent ou non, n’est prêt à sacrifier son développement au nom d’un quelconque protocole, qu’il soit de Kyoto ou d’ailleurs.
Vaclav Klaus met l’accent sur notre liberté menacée par cette «idéologie pour les riches», qui joue sur les émotions, les peurs des gens, pour faire fi des «procédures normales de la démocratie parlementaire».
«Etat d’urgence» paru avant la mort de son auteur, Michael Crichton, raconte l’histoire d’une association écologique qui, voulant aller au-delà du terrorisme intellectuel, bascule dans le terrorisme tout court. Ce thriller, mené à vive allure, ménage quelques épisodes plus calmes au cours desquels un Claude Allègre américain, démonte, statistiques à l’appui, le bobard du réchauffement.
Voilà trois livres qui pourront, utilement, meubler votre temps libre pendant ces vacances, surtout si vous décidez de demeurer auprès de votre grand’mère, afin de la protéger des effets d’une possible canicule.
SW
(1) Christian Gérondeau
"CO2: un mythe planétaire" Editions du Toucan
Visionner son interview sur Reichman TV ( émission du 9 juin 2009) :
http://www.reichmantv.com/page2.html
Lire son article:
CGT climatique: Claude Allègre a raison
http://blog.turgot.org/index.php?post/Changement-climatique
Vaclav Klaus
"Planète bleue en péril vert" Editions: IREF
Lire aussi l'article:
"C'est la liberté qui est en danger. Le climat va bien".
Michael Chrichton
"Etat d'urgence" Editions de poche
Le dessin de Siné est paru dans "Siné hebdo" n°41 du 17 juin 2009
Article paru dans AGORA VOX; Pour le lire aller sur la page: