Où en sommes-nous du Nouvel ordre mondial ?
Louis d'Alencourt est un catholique traditionnaliste qui, depuis neuf années, décripte les tribulations du monde moderne au regard de l'apocalypse de Jean. Il est devenu un spécialiste modeste mais reconnu de l'eschatologie. Ses articles sont accessibles sur son site "Le grand réveil".
Son dernier article, mis en ligne le 29 septembre, intitulé "L'agenda mondialiste avance", annonce les événements prévus pour les années qui viennent par les élites mondialistes pour instaurer leur dictature planétaire.
Aussi ce texte revêt une importance capitale pour tous ceux qui font profession de prévision et d'analyse de l'actualité. C'est pourquoi j'ai tenu à vous le faire connaître.
Vent d'Auvergne
Avez-vous remarqué la sélection partiale et arbitraire des sujets traités par les médias ? Ils s’étalent sur certains et en passent d’autres presque sous silence. En France, il est flagrant qu’on occupe les gens, et donc les esprits et donc les conversations, principalement avec des futilités.
Sur quoi s’appesantissent nos médias en ce moment ? Sur l’Afghanistan, sur la perte du contrat du siècle, sur la Présidentielle 2022. Que des sujets qui en réalité n’ont aucune importance.
L’Afghanistan n’a aucun intérêt ni géopolitique, ni économique, ni culturel pour l’Occident ; tout le monde s’en fiche, à commencer par les américains.
La perte du contrat d’armement avec l’Australie n’est que l’illustration de la nullité de nos autorités politiques et industrielles et de l’impressionnant recul du poids de la France dans le monde.
La Présidentielle 2022 n’intéresse que les cocus de la politique qui n’ont pas encore compris que le système est totalement verrouillé depuis 1945 : seuls des membres sélectionnés pour leur docilité et leur allégeance au système peuvent être autorisés à diriger le pays, et se succèdent sans discontinuer depuis 76 ans. Tout le reste c’est un décor grandeur nature dans lequel s’agitent de acteurs pour maintenir l’illusion de la démocratie.
Par contre, l’ouverture de la 76è session de l’ONU le 21 septembre, marquée par le premier discours du Président américain devant l’Assemblée Générale, a été traitée à la va-vite comme une information banale, c’est à dire par un simple compte-rendu dont la durée de vie n’excéda pas quelques heures le jour même.
Et pourtant ces discours revêtaient une importance bien supérieure à celles des sujets évoqués plus haut, tout simplement parce que ces messieurs ont traité de l’avenir du monde.
Il faut donc que les gens aient conscience que lorsque les médias approfondissent un sujet et le traitent sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines, c’est pratiquement à coup sûr un fait secondaire, banal, superficiel, qui sert à endormir les populations et à les détourner des sujets vraiment primordiaux ; ceux-ci étant traités, le plus souvent, à l’inverse, c’est à dire comme ayant peu d’intérêt. Pour eux. Donc ils passent très vite et on ne les retient pas, on n’y fait même pas attention. Voilà pourquoi les populations se réveillent un matin en apprenant avec stupéfaction l’apparition d’événements de premier ordre qui, en réalité, avaient été planifiés et annoncés par les dirigeants de ce monde, mais sans qu’on n’y prenne garde, parce que les médias se gardent bien, ceux-là, de les mettre en avant. Mon confrère Pierre Hillard démontre avec talent cette évidence : rien n’est caché en réalité, mais on fait en sorte que les populations ne se préoccupent pas de l’essentiel.
D’autre part, sans faire le lien à l’époque avec l’ONU, j’avais moi-même annoncé en août le 21 septembre 2021 comme date à surveiller, c’est à dire à laquelle pouvait avoir lieu un événement intéressant le calendrier eschatologique. Je ne peux savoir à l’avance le type et la nature de l’événement, et je ne cherche pas à le savoir ; s’il y en a un tant mieux, s’il n’y en a pas, tant pis.
En l’occurrence, pour une fois, il y en a eu un, qui mérite de s’y attarder.
21 septembre 2021 : ouverture de la 76è session de l’ONU
Pou ceux qui ne le savent pas, les sessions des Nations-Unies vont de septembre à septembre, et s’ouvrent traditionnellement le troisième mardi de septembre.
Je rappelle que les Nations-Unies sont le fameux gouvernement mondial mis en place en 1945 et que de nombreux « prophètes » attendent encore alors qu’il existe sous nos yeux depuis 76 ans.
Selon les termes mêmes de l’ONU, l’ouverture d’une session est un rassemblement annuel des dirigeants mondiaux : ce n’est donc pas rien. Ces messieurs se réunissent entre eux, voilà pourquoi, peut-être, le petit peuple de goys que nous sommes n’a pas besoin d’en savoir plus.
Pour ce 21 septembre, étaient présents une centaine de chefs d’états et de gouvernements et des dizaines de ministres, soit la moitié des dirigeants mondiaux !
Je rappelle, pour ceux qui ont la mémoire courte, que le 25 septembre 2015, la 70è session avait été inaugurée par le pape François devant les trois quart des chefs d’Etat et de gouvernement du monde (!), lesquels ont adopté le même jour le fameux agenda 2030.
On a peine à croire que les médias trouvent banal que la moitié des dirigeants du monde, ou les trois quarts, soient réunis en un même lieu à une même date, et pourtant c’est ainsi qu’ils traitent l’info ! Alors qu’il s’agit d’événements exceptionnels, jamais vus sur la planète avant la création de l’ONU. Et qui va croire un instant que ces hommes se déplacent pour faire de la figuration ?
Tout le monde le sait : l’ONU est le gouvernement mondial, lui-même coiffé par un aréopage de quelques pays réunis dans le G7 et le Conseil de Sécurité, donc quand ces messieurs sont convoqués, c’est pour entendre les instructions de l’élite dirigeante et prendre connaissance du planning officiel.
Que tout le monde signera ensuite doctement comme un seul homme (pensez à l’agenda 2030 ou à la COP21 : on discute pour la galerie, mais tout le monde signe en définitive le protocole d’accord rédigé avant la réunion).
C’est pourquoi, quand un Président américain fraîchement élu décide d’intervenir devant cette Assemblée Générale pour la première fois de son mandat, ce n’est pas un événement basique mais au contraire l’annonce à ses collègues du programme que ses commanditaires ont préparé pour les années à venir. Bref Joe Biden c’est la voix de son maître, et le maître le fait intervenir à l’ONU pour la 76è session, ce qui est tout un symbole.
En effet, je rappelle que dans mon article Au commencement du 11 janvier 2021, j’indiquais que le nombre 76 est la valeur numérique des premiers mots de la bible : « au commencement » et que donc, la 76è session de l’ONU revêtait une signification particulière : le début de quelque chose.
Nous le savons et eux aussi le savent.
Voilà pourquoi ils ont fait intervenir Joe Biden ce jour-là. Ce n’était donc ni involontaire, ni improvisé ni secondaire, mais au contraire de première importance.
Nous allons voir, à partir du décryptage du discours du Président américain, le programme annoncé pour ces prochaines années, et nous allons ensuite montrer que, mystiquement parlant, ce « commencement » est bien réel et n’est pas fortuit.
Car on ne peut étudier les messages de l’élite mondiale sans prendre en compte la dimension mystique et kabbalistique de leur raisonnement.
Le programme annoncé par Biden
J’ai relevé dans le discours du Président américain cinq points importants qui méritent qu’on s’y attarde :
1) La confirmation de la prédominance de l’agenda 2030
Selon Joe Biden, « le monde entre dans une décennie décisive pour l’humanité » : attention ce sont des mots forts : derrière le mot décisif se profile une volonté répondant à une nécessité qu’ils jugent incontestable ; je rappelle qu’il s’adresse à ses homologues, et ne laisse pas de place ici à l’équivoque : l’Amérique (sous-entendu : les Maîtres du monde qui utilisent Biden comme intermédiaire) ne tolèrera pas d’écart ni de refus. D’autre part, la durée indiquée (il reste une décennie) renvoie explicitement à l’agenda 2030, qui semble être primordial dans leur calendrier. Il leur rappelle leur engagement, car il y a six ans, ils l’ont tous signé. Le négliger serait une grave erreur parce que les « outils » retenus pour y parvenir, à savoir la crise sanitaire Covid et la crise climatique sont à relier avec cet agenda et le servent, directement ou indirectement. On y reviendra.
2) L’hostilité affichée envers toute nation réticente au Nouvel Ordre Mondial
Joe Biden a indiqué sa volonté de combattre et probablement d’éradiquer tous les dirigeants ou régimes hostiles au Nouvel ordre mondial : il appelle ça le combat contre les autocraties, face auxquelles les Etats-Unis défendent la démocratie. Cette rhétorique est connue : le méchant, c’est à dire celui qui ne s’aligne pas sur le Nouvel ordre mondial est présenté comme une sorte de dictature (autocratie) alors que le bon, c’est à dire le régime aligné, est considéré comme un bon démocrate. Voilà comment il présente la chose : « Avec nos valeurs et notre force, nous allons défendre nos alliés et nos amis et nous opposer aux tentatives des pays plus forts de dominer les plus faibles« .
Ici la menace est à peine voilée : le combat aura lieu autant sur le plan des idées (nos valeurs) que sur le plan militaire ou économique (notre force) ; le tout est de savoir sur quels critères on est un allié, un ami ou un ennemi. Donc les américains continuent à se présenter comme le gendarme du monde et même montent d’un cran en agressivité puisque Biden a ajouté que les Etats-Unis entrent « dans une nouvelle ère de diplomatie implacable« . Cela veut dire, en d’autres termes, que tout ce qui sera déclaré « ennemi », c’est à dire ceux qui ne partagent pas leurs valeurs (LGBT, avortement, vaccination… mais aussi respect de l’agenda 2030) et n’obéissent pas à leurs ordres (ceux des commanditaires de Biden), sera implacablement combattu, sachant que les mesures de rétorsions sont vastes, de la simple admonestation diplomatique à l’agression miliaire, en passant par les blocus économiques, cyber-attaques et autres effondrements boursiers locaux.
3) L’annonce d’une prochaine pandémie planifiée (!)
Concernant la crise sanitaire, Jo Biden nous a donné une information capitale : une nouvelle pandémie est au programme. En effet il a déclaré vouloir « vaincre le Covid-19 partout et nous préparer à la prochaine pandémie« : mais comment sait-il qu’il y aura une prochaine pandémie ? Et depuis quand les pandémies se succèdent-elles ? Au contraire, par définition une pandémie est un événement exceptionnel qui, dans l’histoire de l’humanité, reste circonscrite dans le temps et dans l’espace. Donc se préparer à la prochaine pandémie implique deux choses : d’une part, cela veut dire qu’elle est déjà planifiée par les élites dirigeantes ; et d’autre part, il est possible qu’elle soit différente du Covid car il ne parle pas d’une extension de la pandémie actuelle, par l’intermédiaire de variants par exemple, mais bien d’une prochaine pandémie.
Autrement dit, les pandémies font partie intégrante de la stratégie du Nouvel Ordre Mondial pour modifier en profondeur la société humaine. Et puisqu’il parle avec tant d’assurance d’une prochaine pandémie, on pourrait estimer que les vaccins anti-Covid servent à ça : à générer une autre maladie, non covidienne, et à créer de toutes pièces une nouvelle pandémie sans pouvoir faire le lien avec les vaccins puisque la maladie sera différente. A suivre, donc.
Pour vaincre le Covid, pas de surprise il faut continuer la vaccination massive dans le monde entier « le plus rapidement possible« . Evidemment, si ça sert à créer la pandémie suivante…
Notre mise en esclavage n’est donc pas finie.
4) Confirmation que l’outil Covid sert la stratégie mondialiste
Joe Biden confirme sans surprise que le Covid sert surtout la stratégie mondialiste d’unification des pays derrière un pouvoir mondial de plus en plus visible : « Nous avons besoin d’une science plus collective. Il nous faut créer un nouveau mécanisme de financement de la sécurité sanitaire mondiale« . C’est une façon de dire aux autres dirigeants : nous avons décidé que…
5) La crise climatique, autre outil d’asservissement de l’Occident
Je crois que l’occidental moyen ne se rend pas compte de ce qui l’attend ; pourtant, de façon détournée mais de plus en plus précise, les élites lui montrent à quoi va ressembler son futur esclavage. On a bien compris que l’un des buts de la crise sanitaire est d’enclencher un mécanisme de contrôle et de suivi des populations par le numérique, reposant sur l’interconnexion des données en temps réel, d’abord pour des raisons sanitaires, qui pourront ensuite être étendues à bien d’autres secteurs.
Mais qui entrevoit réellement ce qui se profile derrière la prétendue crise climatique ?
Avant de répondre à cette question, voyons comment Joe Biden aborde le sujet : il parle d’une « crise climatique sans frontières« , donc il s’agit bien d’un second processus global à côté de celui du Covid, rebaptisé sécurité sanitaire, dans des termes volontairement très alarmistes puisqu’on en est, selon lui, au stade « d’alerte rouge pour l’humanité« , précisant que « les scientifiques et les experts nous le disent, nous arrivons bientôt à un point de non retour« . Concrètement, il faut s’attendre dans ce domaine à une autre dictature, présentée comme vitale, qui sera aussi totalitaire sinon plus, que la dictature sanitaire.
À la tribune de l’ONU, Joe Biden a donné un ordre aux autres pays en appelant à la coopération de tous les Etats lors de la prochaine COP26 en novembre. Mais tout effort mérite une récompense : il a annoncé que les Etats-Unis vont doubler leur participation à l’aide internationale contre le changement climatique (de 100 à 200 milliards de dollars). En clair, on donne du pognon à ceux qui s’alignent et jouent le jeu.
Au lieu de s’évertuer à dénoncer cette imposture (nous savons que leurs thèses sur le réchauffement climatique sont complètement bidons), nous devrions plutôt nous poser la question : à quoi ça leur sert ? À faire du business ? Pas seulement.
A remodeler en profondeur la vie sociale. Les deux outils, crise climatique et crise sanitaire, servent un même objectif : transformer l’humanité en un ramassis de pleutres apeurés, abêtis et appauvris, nouveaux esclaves volontaires d’un système tyrannique de type trotskyste.
Je ne peux ici développer le sujet, mais j’invite le lecteur à y réfléchir, ne serait-ce au moins sur un point : pourquoi le tout électrique ? Pourquoi interdire à très court terme les véhicules à moteur thermique ? Ceci génèrera une très forte hausse de la consommation d’électricité qui ne sera pas compensée par les capacités de production, puisque celles-ci n’augmentent pas parallèlement. Autrement dit, plus on va avoir besoin d’électricité, moins il y en en aura.
Ainsi les populations seront piégées : elles se retrouveront avec des véhicules électriques qu’elles ne pourront pas utiliser. Pourquoi ? Parce que ce qui est programmé, c’est la disparition de l’automobile pour le bas peuple. Voilà pourquoi Paris devient infernal avec le 30 à l’heure : pour nous forcer à abandonner la voiture. Voilà pourquoi on nous construit des pistes cyclables gigantesques et qu’on fait du cycliste « le roi du monde » nous dit le Figaro. Parce que nous finirons tous à terme comme les chinois : à vélo le goy. Avec des coupures d’électricité tournantes.
C’est ça l’ère du démon : après avoir piégé tout le monde avec le confort de vie et la société de consommation, un confort devenu indispensable, il nous le retire. Les gens vont devenir fous, littéralement fous. L’ère démoniaque commence et pour tous ceux qui y ont pris goût, ça va devenir l’enfer sur terre. Se profile un monde monstrueux dont nous n’avons pas idée. L’électricité n’en est qu’un des aspects, parmi tant d’autres.
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