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Vent d'Auvergne
27 juin 2007

Le train des réformes

R_FORMES_SUR_LES_RAILSPremier jour de l’été 2007 à la Maison de la presse de mon lieu de villégiature favori. L’accroche du journal Libération retient mon attention : « Premiers écueils » sous entendu: «du gouvernement». Parce que les journalistes gauchistes de ce canard croyaient sans doute que tous les corporatistes français allaient accepter sans broncher les nécessaires réformes que la majorité doit faire ? Comme en réponse, le Figaro du même jour titre : « Régimes spéciaux : le rapport qui embarrasse la SNCF/ Des cheminots cumulent une retraite en France et un salaire à l’étranger en travaillant pour la SNCF. »

Toutes celles et tous ceux pour qui la République est un fromage vont-ils, sans réagir, se laisser dépouiller de leurs privilèges ? Toutes celles et tous ceux pour qui la manne ou la protection de l’Etat providence permet de vivre sans trop travailler, de cumuler salaires et avantages particuliers, d’exercer un pouvoir –souvent de nuisance- sans rapport avec leur représentation réelle dans la société, songent-ils vraiment à une nouvelle nuit du 4 août ?

Il y a deux France, comme le disait Jacques Marseille, la privilégiée et celle qui finance ces privilèges à travers impôts et taxes diverses. Le drame, c’est que la première est bien organisée pour se défendre alors que la seconde ne l’est pas ou mal. Les injustices n’en sont pas moins grandes pour autant. Heureusement, elles sont maintenant mises sur la place publique par des associations courageuses comme l’IFRAP et Contribuables associés. Connues, les injustices sont de moins en moins acceptées. Et c’est bien cela qui doit inciter le nouveau gouvernement à faire preuve d’audace dans ses réformes, en même temps que de pédagogie auprès des Français.

Serge Weidmann

photo extraite du site: http://www.techno-sciences.net

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Commentaires
S
Eternelle mauvaise foi des ennemis du libéralisme: se livrer à des attaques personnelles (ici contre ce brave Jacques Marseille traité de privilégié. Pourquoi? Briscard n'en dira rien)et prendre un cas de chef d'entreprise indélicat pour en faire une généralité.<br /> <br /> Il est vrai que c'est plus facile que d'argumenter sur le fond. Le libéralisme défend une société d'hommes libres et responsables soumise à l'état de droit. Quelle société défend Briscard? Celle des flics marxistes d'outre URSS ou de Cuba?<br /> Quant à faire du libéralisme un repoussoir, il faudrait d'abord dire que la France n'a rien d'un pays libéral et que nous le payons cher en chômage et en pauvreté. Comme le disent beaucoup de gens qui réfléchissent, mais il s'agit sans doute encore de libéraux "privilégiés".
B
Le privilégié, c'est bien Jacques Marseille. Ce pseudo professeur au service de tous les nantis qui s'habillent du libéralisme pour se remplir les poches et le ventre en laissant le pays et ses malheureux à la rue. Comme idéologue, il est au top. Elle est belle sa société libérale où d'un coté un Forgeard part avec 8-10 millions d'euros, une entreprise en pleine déconfiture et 20.000 privilégiés, essentiellement ouvriers et techniciens vont se faire licencier, trop protégés sans doute.
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