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Vent d'Auvergne
9 janvier 2007

Travail social sans les socialistes à Clermont-Ferrand

Travail_social_sans_socialistesCe n'est pas parce que le responsable d'un établissement de formation de Clermont-Ferrand a commis un impair qu'il faut que la gauche locale fasse  un mauvais procès à Brice Hortefeux.

On connaît l'affaire: le nouvel "Institut du Travail Social" de Clermont-Ferrand, qui regroupe les anciennes structures de formations initiales et continues du secteur social, inaugure ses locaux. Le carton d'invitation mentionne le nom du ministre (de droite) Brice Hortefeux et pas celui du président du Conseil régional (de gauche) René Souchon, du président du Conseil général (de gauche) Jean-Yves Gouttebel et du président de Clermont-Communauté (de gauche) Serge Godard. Fermez le ban!

Nos trois compères (de gauche) se vexent et boycottent l'inauguration. Là-dessus, la gauche locale, blogosphère incluse, en fait tout un fromage et y trouve une belle occasion de polémiquer contre Brice Hortefeux, qui n'en peut mais.

Quel dommage que le président de cette nouvelle école n'ait pas embauché un responsable du protocole, comme l'a fait Mr Souchon au Conseil régional. Il aurait ainsi évité ce qui est, il faut le dire, une erreur grave. Car les trois plaignants ont raison: ils sont "co-financeurs" donc "co-invitants", si vous me pardonnez l'emploi de ce jargon technocratique. Mais, comme chacun le sait: "l'erreur est humaine" et "le moi est haïssable", aussi, n'accordons pas, à cette poussée de fièvre politicienne, plus d'importance qu'il convient.

Je me rappelle, quand je travaillais au Rectorat de Clermont-Ferrand, avoir participé à l'inauguration d'une section de formation professionnelle d'un lycée de la région. Bien que celle-ci ait été co-financée par l'Etat (de gauche) et le Conseil régional (de droite), seul le représentant de l'Etat, à l'époque un ministre socialiste auvergnat, ami de François Mitterrand, fut invité à l'inauguration par le proviseur, homme connu pour ses sympathies socialistes. Vingt ans après, on attend encore la polémique que Valéry Giscard d'Estaing, alors président de la Région, aurait pu susciter devant cet: oubli, désinvolture, mépris, insulte (rayez les mentions inutiles).

Comme quoi, différence de valeurs, la droite, elle, sait différencier l'essentiel de l'accessoire, le sérieux du futile et ne fait pas de procès aux gens à propos de tout et de rien. Pour en revenir à nos trois vexés, et à leurs bons apôtres, si leurs états d'âme restent embarbouillés par cette aventure, conseillons leur de consulter un psychologue du nouvel Institut du Travail Social, afin qu'il les aide à liquider leur complexe et à retrouver leur sérénité. Je suis même prêt à payer, en impôts locaux, le coût de la consultation.

Serge Weidmann

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