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Vent d'Auvergne
16 juillet 2007

Le jour de libération fiscale est arrivé

Contribuables français, mes frères, à partir d' aujourd'hui 16 juillet, vous êtes libres! Dorénavant et jusqu'au 31 décembre, vous travaillerez pour vous et non plus exclusivement pour l'Etat.

C'est, dans notre pays, l'association Contribuables associés, forte de 120 000 adhérents -mais, hélas! non reconnue d'utilité publique- qui, dès 1999, a décidé d'instaurer ce jour de fête supplémentaire. "Le PIB, la dette, les prélèvements, tout cela, ce sont des sujets complexes. Pour sensibiliser les citoyens à notre combat contre les gaspillages publics, il nous fallait trouver un concept à la fois simple et parlant", avoue Benoîte Taffin, porte-paroles de l'association.

La méthode de calcul est, en effet, simple. D'un côté: la richesse produite par les Français, mesurée par le Produit intérieur brut (PIB), de l' autre: la totalité de ce que dépense l'Etat (y compris l'encours de la dette). Pourcentage calculé, on constate qu'en 2007, comme en 2006 et 2005, 53,50% de la richesse créée par nos compatriotes, nourrissent la dépense publique. Rapportés en nombre de jours sur 365, cela fait 196 jours; ce qui nous amène au 16 juillet.L'observation de l'évolution de cet indice n'est pas flatteur pour la patrie deJour_de_lib_ration_fiscale Frédéric Bastiat. Depuis 1999, la dépense publique a toujours été supérieure à 50% du PIB. On mesure par là la vacuité des promesses gouvernementales de baisser les impôts et charges et la force des quémandeurs de toujours plus de "moyens" et de privilèges.

Et pourtant, si on gelait la dépense publique au niveau actuel pendant deux ans, le jour de libération fiscale tomberait au premier juillet et le pourcentage sous le taux fatidique des 50%.
Si ce gel durait pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, nous serions libres, en 2012, le 11 juin et nous aurions cinq semaines de plus à travailler pour nous (voir graphique). Message passé à François Fillon par les contribuables associés: la balle est dans son camp. D'autant qu'avec notre taux actuel en matière de libération fiscale, nous sommes les derniers de la classe (Suède exceptée) de tous les grands pays. Encore une exception française dont nous nous passerions volontiers.

Serge Weidmann

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