Municipales 2008 à Clermont-Ferrand: c'est parti
Il y a comme une odeur de poudre dans l'air, à Clermont-Ferrand, annonciatrice de proches batailles politiques. A gauche, Serge Godard retrouve son fauteuil de maire et se flanque d'un nouveau premier adjoint, choisi pour deux raisons: "son ancien métier à la Manufacture (Michelin)" qui devrait permettre de récupérer une partie du vote ouvrier parti à droite et son "caractère… entier et clair" qui devrait éviter les mauvaises surprises relationnelles, comme ce fut le cas avec son prédécesseur. Si vous trouvez, comme moi, que c'est un peu court pour le numéro deux d'une métropole régionale, vous êtes priés d'attendre mars 2008.
Heu-reux! Gilles-Jean Portejoie est désormais un homme libre. Libre de s'ébattre dans le pré-carré politicien comme un jeune faon dans une clairière: critiquer son ancien acolyte, redevenu maire, fustiger le non-programme de Serge Godard et préparer le sien. Sans oublier de débaucher de bons éléments, qui commencent à ruer dans les brancards d'une gauche locale ringarde et figée, pour constituer une liste en vue des prochaines municipales.
A droite, pour Jean-Pierre Brenas, conseiller municipal d'opposition, c'est "en avant toute pour Clermont". Lui et son équipe vont consacrer tout l'été à plancher sur les points forts d'un futur projet clermontois. Il y a de quoi faire et c'est pourquoi ce remue-méninges est le bienvenu.
Quant à votre serviteur, sans vouloir se comparer à ces brillantes personnalités ci-dessus nommées, il travaille à un projet de site internet consacré aux problèmes municipaux. Mais de cela, je reparlerai dans quelques jours.
Serge Weidmann