Microsoft devient hard
Je ne fais pas mystère de mon admiration pour ce qu’a fait Bill Gates. Pour moi, c’est un créateur, un innovateur, et j’aimerais que beaucoup de Français s’inspirent de son exemple, chez nous, au lieu de le critiquer à tout propos. Nous avons besoin de type d’hommes comme lui dans notre économie. Mais voilà : antiaméricanisme et anticapitalisme étant les deux mamelles du politiquement correct hexagonal, on n’en prend pas le chemin.
Cependant, comme rien n’est parfait ici bas, Microsoft n’est pas une entreprise sans reproche et sa dernière trouvaille ne va pas vers le respect des clients. Ayant récemment acheté un ordinateur PC portable, je constatai, au déballage, que le vendeur ne m’avait remis aucun CD Rom du système d’exploitation Windows XP comme des autres logiciels pré-installés. La notice du constructeur m’informa que tous se trouvaient dans une partition spéciale du disque dur et qu’ils pouvaient être restaurés en cas de panne. Il m’était en outre recommandé de faire une copie du tout sur un CD ou un DVD.
Comme Windows XP est installé d’office sur les PC de marque mis en vente, il est prévu, par la loi française tout au moins, qu’un acheteur voulant installer un autre OS à la place, tel Linux, peut retourner ses CD Rom à Microsoft et se faire rembourser leur coût, inclus dans le prix d’achat de l’ordinateur. Désormais, cela n’est plus possible à cause de ce verrouillage de la part de Microsoft. La liberté des clients n’est plus respectée, ce procédé s’appelle de la vente forcée et, pour le coup, mérite une sanction.
Serge Weidmann