Laurence Parisot, une femme d'avenir

Comme Madame Michèle André, vice-présidente du Sénat, je suis un farouche partisan de la promotion des femmes dans tous les aspects de la vie nationale : politique , économique, sociale, professionnelle, à une condition : qu’elles soient libérales.

Avec Laurence Parisot, la nouvelle présidente du MEDEF, je suis particulièrement gâté. Bien sûr, les médias français ne se précipitent pas pour faire sa promotion. Pensez-donc : l’égérie des patrons, ces suceurs de sang prolétarien ! Ils préfèrent mettre en avant des personnes du beau sexe ayant plus de formes et moins de fond. Aux blogs, dont c’est désormais le rôle, de corriger tout cela.

Lors de la réunion de l’assemblée générale du MEDEF du 17 janvier 2006, elle créa l’évènement. Dans le langage simple et percutant des chefs d’entreprise, gens d’action qui ne se noient pas dans le verbiage, qui vont à l’essentiel sans détour, elle exposa ses réalisations déjà fort nombreuses depuis son élection, ses projets et sa vision de la France d’aujourd’hui.

Laurence Parisot y apparaît comme une femme de dialogue, attachée à améliorer la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, à aider la rénovation urbaine grâce au 1% logement, l’emploi des seniors, à faire connaître le point de vue patronal dans les grandes négociations internationales comme l’OMC et surtout à combattre, pour la survie des entreprises, le fiscalisme impénitent.

Cependant, l’essentiel de son discours fut la dénonciation des paradoxes français avec son fouillis législatif, le flou des compétences tant entre les échelons politiques : état, régions, départements et communes qu’entre le public et le privé, «  un défi au bon sens et à l’efficacité », selon ses termes.

D’où l’emploi de l’expression fort juste de « France illisible ».

Les oreilles de Jacques Chirac, habituellement ouvertes aux sirènes étatistes et alter mondialistes, ont dû siffler en entendant cette diatribe.

Et de s’attaquer ensuite aux courants politiques : « Ont-ils pour but de construire ou plus radicalement de détruire ? ». Et de proposer un certain nombre d’actions que le MEDEF entreprendra pour que notre pays devienne « lisible ». Je n’entrerai pas dans le détail des mesures envisagées. Allez directement sur le site internet du MEDEF à : www.medef.fr et téléchargez le discours .

Je dirai simplement que, désormais, les hommes et les femmes d’État qui ont fait de la France d’aujourd’hui ce désordre (pour ne pas employer un mot plus malséant) innommable vont devoir compter avec la société civile qui se réveille et qui, dans ses organisations, conteste de plus en plus leur politique du chien crevé au fil de l’eau. Tout le monde n’a pas vocation à accepter la décadence de la France sans réagir. Mesdames et messieurs les politiques et les énarques (ce sont très souvent les mêmes) accrochez-vous bien aux branches : l’arbre va être rudement secoué. Et souhaitons la bienvenue à Laurence Parisot au club des réformateurs libéraux français.

Serge Weidmann

Comments

[LENONCE]

ET LES GENS VONT VOTER??ON CE DEMANDE.POURQUOIS??VOTER NE CHANGE PAS LA VIE DES GENS?????ET DE GENERATION EN GENERATIONS??????TOUT TOURNE EN BOUCLES?.?.????UN EXEMPLE LA PAUVRETER..1950..ET 2007??OU ET L'EVOLUTION???????LE SMIC.?.LA DELOCALISATION??LE TRAVAIL A LA CARTE???????LE PRECAIRE??ET LES POLITIQUES CONTINUE A CE GOINFRER??DE LARGENTS??DES CONTRIBUABLES???ET JE NE VOTERAIS PAS EN 2007???LES ETUDES NE SONT PAS GRATUITE??OU ET L'EVOLUTION????EN 2007.?.?.