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Vent d'Auvergne
24 avril 2007

Présidentielles: Un premier tour très classique

Pr_sidentielles_un_premier_tour_tres_classiqueLes résultats du premier tour des présidentielles sont sans équivoque: les deux grands partis de gouvernement ont retrouvé la confiance des Français; les tentations de votes extrèmes ou d'abstention massive n'ont pas eu lieu.
Le Pen a mené la campagne de trop, Besancenot fait le score que tout extrémiste doit faire dans une démocratie moderne et Bové est dans les choux –souhaitons, pour lui, que ceux-ci soient sans OGM.

Les craintes que j'avais exprimées par deux fois, ici-même, n'étaient donc pas fondées. J'annulerai le projet de ballade prévu au lac du Guéry, le six mai prochain. Les commentateurs officiels regrettaient une campagne, selon eux, décevante, au cours de laquelle les vrais problèmes n'étaient pas abordés. D'évidence, les électeurs ne partagent pas leur avis.

Ségolène Royal bénéficie de l'effet: "2002, plus jamais ça à gauche!". Nicolas Sarkozy récolte les fruits d'une campagne menée et assumée, enfin, à droite. Ce qui est nouveau dans cette famille politique, que les idées de gauche ont jusqu'ici tétanisée au point qu'elle en avait peur d'être elle-même. D'où le recul, bienvenu, du Front national.

Pour le second tour, les deux candidats restant en course, devront conquérir les électeurs centristes de François Bayrou. La stratégie à gauche s'est très vite manifestée dans les débats du dimanche soir à la télévision, dans deux domaines:

Un rapprochement PS-UDF, prôné par Daniel Cohn Bendit, comme cela se fait, paraît-il, au Parlement européen, lieu de tous les compromis quand ce n'est pas de toutes les magouilles. Il est vrai que les alliés classiques du PS: communistes et verts étant réduits à l'état de fantômes politiques, comment gagner sans en rechercher de nouveaux? Un changement d'alliances est-il possible en quinze jours? Combien d'eau sociale-démocrate les socialistes français devront-ils mettre dans leur vin marxiste? Quel dilemme!

Une diabolisation de Nicolas Sarkozy, qu'il faut rejeter le plus à droite possible. Le sieur Montebourg s'est fait le héros de cette démonologie avec la grâce et la finesse qui caractérisent le personnage. Tous contre "facho-Sarko" donc! Attendons-nous à voir fleurir les croix gammées sur les affiches du candidat Sarkozy et une petite moustache "adolphienne" ombrer son nez. En leur temps,de Gaulle et Chirac ont connu de tels traitements. Si ces méthodes nous en apprennent beaucoup sur la mentalité de notre gauche hexagonale, elles sont heureusement sans grande influence sur les votes.

Serge Weidmann

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Commentaires
P
Monsieur,<br /> <br /> je vous indique que Philippe de Villiers vient d'appeler à voter pour Nicolas Sarkozy.<br /> <br /> Le communiqué de presse de Philippe de Villiers se trouve déjà sur le Blog du MPF du Puy-de-Dôme : http://mpf63.over-blog.com<br /> <br /> Bien Cordialement.
S
Je reviens chez moi et prends connaissance des messages reçus:<br /> Merci à Mathieu pour son information culturelle<br /> <br /> A jp: Sereine Ségolène? Hum!<br /> <br /> A J louis: Merci pour l'info concernant Claude Allègre, dont le dernier livre: "Ma vérité sur la planète" promet d'être un régal. Il cogne dur sur Hulot, Al Gore et Bové. Du nanan!<br /> <br /> A gros Nic: la critique portait sur la teneur des principaux livres d'économie destinés aux lycéens.<br /> Ecrits par des Universitaires bardés de diplômes en économie, ils montrent ce qui se passe quand les clercs trahissent, se contrefichent d'être une caution scientifique et confondent enseignement avec propagande.<br /> <br /> Enfin, je ne me ferai pas la caisse de résonnance du "Haro sur Sarko", dont on voit bien à qui cela profiterait. Moi je me souviens des 14 ans de mitterrandie, des 5 ans de jospinie. Ce sont ces gens de gauche qui ont assuré le déclin moral et économique de la France, ont suscité une immigration incontrôlée et ont toujours négligé la montée de la violence à laquelle ils répondaient par la culture de l'excuse.<br /> S'il nous fait sortir de ces années de peste: vive Nicolas Sarkozy.
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