Vent d'Auvergne souffle sa première bougie
Vent d’Auvergne a un an d’existence depuis dimanche dernier. Quand je repense à la raison pour laquelle il fut créé et à la façon dont la création s’accomplit, je ne peux m’empêcher de sourire. A cette époque, c’est un site internet que je voulais faire et que j’avais fait. Seulement, maîtrisant mal la technique de création de site, je ne pus jamais le mettre en ligne depuis la structure d’hébergement.
Hélas pour moi, il y avait urgence, car j’avais promis à Brice Hortefeux de diffuser, sur internet, le texte d’une de ses interventions face à la presse régionale. En catastrophe, je créai donc un blog chez Canal blog, après quelques essais non satisfaisants sur d’autres plateformes. Mais quel nom lui donner en rapport avec le libéralisme dont je me réclame ? J’éliminai d’entrée de jeu la référence clermontoise, trop étroite à mon avis, pour une référence régionale. Le titre « Auvergne libérale » étant déjà utilisé par mon ami Richard Dujon, je travaillai quelques formules. L’une d’elles s’imposa : « Libre comme le vent ». Bonne, mais trop longue. Je gardai le vent, associé à l’Auvergne. Le titre en découla tout naturellement. L’éditorial du site mort-né : « Sortons des catacombes » devint le premier article du blog. Le second fut le texte de Brice. L’aventure commençait.
En un an, 191 articles furent mis en ligne soit plus d’un tous les deux jours. Excellent rythme.
Je pris d’emblée le parti de publier des textes significatifs d’autres auteurs ainsi que les papiers de mes amis libéraux de l’UMP locale. De 500 pages lues par des internautes de toutes provenances, durant les premiers mois, je passai rapidement à 700 puis à 1500 au bout de six mois. Faire aujourd’hui un bilan précis m’est impossible : un bug, survenu chez mon hébergeur, supprima les statistiques des neuf premiers mois. J’en suis donc réduit aux estimations qui se montent à 27500 ou 27700 pages lues. Compte tenu d’une moyenne (calculée par Canal blog pendant trois mois) de 1,5 page vue par visiteur (oh !merveille statistique) je compte environ 18000 visiteurs.
143 commentaires ont été comptabilisés dans le blog, des dizaines d’autres dans sa boîte aux lettres, le reste dans la mienne propre. Sans compter les commentaires oraux de mes proches et de mes connaissances.
Je m’étais fixé la discipline suivante : sur le temps consacré à mon blog, en réserver un tiers pour la publicité et le marketing. Je tins le pari au début mais, après un mois ou deux, je laissai le blog courir sa chance tout seul. Je regrette ce laisser aller qui n’a pas servi la fréquentation de Vent d’Auvergne. Mais rien n’est perdu.
Quant au pari lancé dans mon premier article : sortir les idées libérales des catacombes, c’est chose faite. D’autres blogs amis ont fleuri, depuis, en Auvergne et ailleurs, ce qui m’a fait très plaisir : je me sens moins seul. Ma ligne de conduite s’est peu à peu tracée d’elle-même. Je commente l’actualité sans concession pour la gauche et aussi la droite quand j’estime qu’elle déraille. Je reste droit dans mes bottes. Le vent, venu d’ailleurs, ne me couche pas et ne me couchera pas. Je dis un grand merci à mes fidèles lecteurs, c’est pour eux et grâce à eux que Vent d’Auvergne continue.
Serge Weidmann