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Vent d'Auvergne
23 février 2008

Campagnes en ville

R_union_SamirLa campagne pour les élections municipales a pris désormais son rythme de croisière. A chaque colistier d’Anne Courtillé son travail. Le mien, consiste à abonder le site internet de la liste « L’Avenir à grande vitesse » en articles divers et variés : propositions programmatiques, billets d’humeur, critiques de la municipalité sortante (un sujet inépuisable). Comme chacun peut être illustré, de rédacteur, je me transforme en photographe voire en dessinateur.

Mardi 19 : réunion électorale avec Samir El Bakkali, mon voisin des quartiers nord de la ville de Clermont-Ferrand, candidat à l’élection cantonale (photo). La salle Victor Hugo se remplit d’hommes et de femmes « issus de l’immigration » comme on dit, à moins que l’expression désormais usitée soit « représentants de la diversité ». Ces précautions oratoires expriment bien la dictature du politiquement correct, à laquelle nous sommes tous soumis. Samir, en candidat responsable, expose un programme axé sur la démocratie « de proximité » (autre expression à la mode) et le développement économique. A ses côtés : Brigitte Rodier, jeune femme sympathique et convaincue dont il faut saluer le courage. Elle est fonctionnaire à La Poste et, dans ce milieu, comme dans le mien à l’Education nationale, il est mal porté de se déclarer de droite. Chafia Mentalecheta, ancienne socialiste revenue d’Epinay, se livre à une mise à mort du conseiller général sortant Alexandre Pourchon, qui n’habite pas le canton, ne répond pas aux sollicitations, et ne met jamais les pieds dans le quartier. J’admire cette femme brillante qui, tout en continuant à se réclamer de gauche, n’hésite pas à saluer l’action de Nicolas Sarkozy (ce qui est rare actuellement) qui a su faire confiance et promouvoir des hommes et des femmes, enfants d’immigrés.

Hier soir je déboule au Marmotel, mon reflex en bandouillère, pour la venue de Rama Yade. Une collaboratrice d’Anne Courtillé m’apprend que le ministre (j’ai quelque réticence à écrire « la ») n’a pu venir à Clermont-Ferrand, son avion n’ayant pas décollé de Roissy ( !?). On en est là, les ministres étant désormais interdits de GLAM et le TGV Paris-Clermont encore à l’état de projet. La compagnie Air France est coutumière du fait, nous apprendra plus tard Brice Hortefeux, qui a comptabilisé cent vingt sept vols annulés en un an soit un tous les trois jours entre Paris et Clermont. Désinvolture ? Mépris ? Ou les deux ? On mesure, à ce genre d’incident, tout ce qui nous reste à faire pour l’aura de notre ville. Que je sache, nos donneurs de leçons, les élus socialistes qui tiennent la Région, le département et l’agglomération n’ont jamais élevé de protestations devant cet état de fait. Mais, après tout, on a les élus qu’on mérite et les conséquences qui vont avec.

Serge Weidmann

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Commentaires
F
Vous etes tres fort dans votre commentaire, j'assistait à la dite reunion de Samir Bakkali, Vous avez fait votre tour de piste, la machine aux biz et serre-mains est bien rodée, 2 ou 3 photos, et je vous ai vu quitter discretement l'assemblée.<br /> A moins que comme votre candidate aux destinées de notre cité, vous preferez aller au gala de boxe...<br /> Comme habitant du quartier, et colistier, votre attitude est surprenante.<br /> Dommage vous avez zappé des échanges tres fructueux, entre Chafia, et la salle, : Jai découvert une personne avec un reel courage politique, qui maitrise tres bien son sujet.<br /> Si vous avez l'explication, Informez moi sur les raisons qu"elle n'est pas sur la liste de votre candidate. Avec chafia, je pense que le challenge aurai eté d'une tout autre tournure.<br /> Comme déjà dis dans nos echanges precedent, Serge Godard peut dormir tranquille...
C
Depuis quelques temps j'ai l'impression q'il vaut mieux prendre le train ou même la voiture pour aller à Paris plutôt que l'avion.<br /> Si l'on compte le temps nécessaire à l'enregistrement et l'embarquement: 1h, le temps de vol et de roulage: 1h, le temps de sortir et de récupérer son bagage: 30', le temps de rejoindre Paris: 30', cela fait 3h, dans le meilleur des cas et sans retard dû à "l'arrivée tardive de l'appareil" ou au "repos règlementaire de l'équipage".<br /> De plus, Michelin, qui occupais un grand nombre de sièges en avion pendant la semaine,a donné consigne, pour des raisons de restrictions budgétaires,de prendre le train. Est-ce ceci qui entraine cela ou l'inverse? Le résulat est en tout cas très inquiétant.
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