L'excellent bilan du député Louis Giscard d'Estaing
Si quelqu'un incarne, à mes yeux, l'image du député moderne, soucieux du respect des prérogatives de l'Assemblée nationale et attaché à sa circonscription, dont il est à la fois un agent et un acteur important du développement, c'est bien Louis Giscard d'Estaing.
Cinq ans après sa première élection législative dans la circonscription de "Clermont-Montagne" du Puy-de-Dôme, il affiche une réussite exceptionnelle, tant localement que nationalement. Désormais sa légitimité, si souvent contestée par des esprits chagrins, est acquise.
Les engagements pris vis à vis de ses électeurs, il les a tenus: rencontres communales, comptes-rendus en cours de mandat par lettres envoyées annuellement dans tous les foyers, réunions sur le terrain, présence aux évènements, interventions sur les grands dossiers, parfois difficiles. Il ne ménagea pas sa peine pour obtenir, ici, une subvention, là, la décision d'un ministre ou d'un haut responsable. Citons quelques exemples: le maintien de 80 lits et 30 emplois dans une clinique, la création d'un BTS dans un lycée agricole, la construction d'un pont, le maintien du raccordement ferrovaire d'une usine d'embouteillage…
Au Palais Bourbon, il fut porteur de propositions libérales (il est membre des élus Réformateurs de l'UMP, association présidée par Hervé Novelli) destinées à:
réduire les dépenses publiques (on se souvient de sa demande, acceptée, de diminuer les crédits de l'ENA)
optimiser la gestion des services de l'Etat, comme le regroupement de l'ANPE et de l'UNEDIC
favoriser le monde du travail (exonération de l'impôt forfaitaire annuel pour 570000 PME, maintien de la TVA à 5,5% dans le bâtiment, augmentation de la valeur du ticket restaurant ).
Sa proposition d'exonérer de cotisations salariales les heures supplémentaires fut reprise par Nicolas Sarkozy dans son programme présidentiel.
Enfin il batailla et bataillera encore, car rien n'est fait dans ce domaine, pour un projet qui est cher au cœur des libéraux: la création d'un office indépendant d'audit parlementaire, chargé de contrôler les finances publiques.
Dès avant le début de cette campagne pour les élections législatives, un certain nombre de mensonges à propos de son travail (comme s'il était un adepte des 35 heures) ou de reproches quant à ses origines familiales, parfois assortis de jeux de mots douteux, fleurirent, ici et là, dans la bouche de ses adversaires. Basses attaques politiciennes qui ne tiennent pas la route devant un bilan des plus remarquables.
Serge Weidmann
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