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Vent d'Auvergne
19 avril 2006

Au secours, les marxiens débarquent

Pierre Gabriel Gonzalez, qui écrivit il y a quelque temps dans Vent d’Auvergne, un article à la gloire de la francophonie qui fut repris sur le site Agora Vox ( "Pour une francophonie de l'action", le 4 décembre 2005), signe le texte ci-dessous, écrit depuis plus d’une semaine et que j’ai tardé à mettre en ligne. Il reste cependant d’actualité car, les contemporains dont il nous parle sont toujours là, prêts à déverser leur bile et envahir les rues pour défendre une idéologie morte ailleurs qu’en France où les exceptions sont nombreuses.     S.Weidmann

karl_marxOn les croyait disparus pour toujours, emportés par la chute du Mur de Berlin ou au pire cantonnés dans quelques groupuscules ultra-gauchistes. Las, encouragés par la morgue et l'aveuglement d'un Premier ministre qui n'a sans doute jamais vu ne serait-ce que l'ombre d'un chômeur... ils reviennent...

Qui, les Marxiens, les adeptes de la "lutte des classes", ceux qui veulent "bouffer du patron" à tous les repas. Ceux pour lesquels un employeur est obligatoirement un salaud en puissance qui ne rêve que d'une chose, c'est de licencier les jeunes et les moins jeunes, qu'ils ont embauchés, soutenus, formés, encouragés, et sans doute, dans bien des cas, appréciés. Curieuse conception de l'entreprise qui n'aurait d'autre but que de se séparer de ses collaborateurs...

Avec le CPE ils se sont régalés, les Marxiens, rompus qu'ils sont à la manipulation des foules. Jouant sur des peurs et des angoisses bien réelles, ils ont eu tôt fait de soulever des milliers de jeunes et de nombreux moins jeunes, par parenthèse pour la plupart fonctionnaires...

On a beau se dire que ces manifestants ne représentaient jamais que 2 ou 3% de la population, les médias ont fait écho et repris directement les formules des syndicats : ces 2 ou 3 % représentaient le pays tout entier et sa jeunesse..

Pendant ce temps, ceux des lycéens et des étudiants qui souhaitaient travailler n'ont eu qu'à se taire sous peine de se voir traiter de tous les noms, eux qui ne demandaient - c'est un monde - que le respect de leur droit le plus fondamental, celui de travailler...

Mais, revenons à nos Marxiens du IIIe millénaire, grands illusionnistes, à l'image de leurs aînés, avec une question. Que feront-ils pour les jeunes gens grévistes ou non quand ils souhaiteront passer leurs examens ?

Sans doute vont-ils aussi réclamer l'abrogation de tous les examens et contrôles - forcément vexatoires et portant atteinte à l'égalitarisme ambiant - comme certains grévistes essayaient encore il y a peu de négocier le paiement de leurs jours de grève, avant de cesser un conflit...

Pierre-Gabriel Gonzalez

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