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Vent d'Auvergne
1 décembre 2005

Concurrence: les monopoles aussi

trains_concurrence1Dans son numéro 432 de décembre 2005, le magazine Que choisir  de l’Union fédérale des consommateurs publie l’éditorial de son rédacteur en chef : Jean-Paul Geai, intitulé : « Les cocus de la concurrence ». L’article commence ainsi :

« Concurrence et libre marché sont aujourd’hui les règles qui régissent nos échanges commerciaux. Pour le consommateur, leur respect par les différents acteurs économiques est gage de liberté de choix et de prix à la baisse. En théorie certainement ; dans la pratique, les dés sont pipés.»

Car il y a des pratiques illicites d’entente et de partage du marché, d’entraves à la concurrence. Certes le Conseil de la concurrence les condamne et les entreprises concernées sont soumises à de fortes amendes.

Mais ces amendes, nous dit J.P Geai, ne sont guère dissuasives, elles sont en-deça des bénéfices réalisés. En outre, cet argent va à l’Etat et non dans la poche des consommateurs lésés.

L’injustice demeure si on se place du côté des clients. Fort bien. Mais le rédacteur en chef de Que Choisir ne nous parle pas, et je le déplore, des monopoles. Ne sont-ils pas contestables ? Ne pratiquent-ils pas des prix abusifs du fait de leur situation de non-concurrence ? Quant à ceux qui sont toujours en déficit et qui bénéficient du soutien financier de l’Etat, donc du contribuable, pour vivre, ne méritent-ils pas la profonde indignation des Français et des organismes de défense de leurs intérêts ?

Courage, amis défenseurs des consommateurs ! Osez, dans la foulée, mettre en cause la SNCF, EDF, la Sécurité sociale et autres gouffres financiers nationaux et demandez, dans l’intérêt du consommateur, leur privatisation ou leur mise en concurrence -loyale- avec d’autres opérateurs.

Serge Weidmann

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