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Vent d'Auvergne
31 juillet 2005

Archéologie interdite

evolution

« La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge ». C’est par cette phrase que Jean-François Revel commence son livre La connaissance inutile. Le futur académicien parlait de la connaissance économique et politique. Je parlerai ici de la connaissance scientifique en paléontologie en conservant la sentence d’ouverture du livre de Revel.

Heureusement, nous assistons aujourd’hui à une remise en cause de vérités soi-disant établies dans tous les domaines. Ainsi le veut l’esprit de l’époque. Cette contestation n’est pas toujours bénéfique mais, dans certains cas, elle est indispensable et salutaire. Car certaines hypothèses scientifiques, avec le temps, étaient devenues des religions avec tout ce que cela véhicule de sacré, de tabous et de terrorisme intellectuel. A présent, elles pèsent moins sur les esprits et des faits ignorés, contestés, rejetés, effacés sortent de l’oubli, réapparaissent au grand jour comme la vérité sortant du puits dans sa splendide nudité, grâce à des hommes de sciences indépendants et courageux.

C’est le cas avec le travail de Michael Cremo et Richard Thompson, présenté aux USA dans une somme scientifique de 952 pages intitulée Forbidden archeology, réécrite en une version plus brève et plus abordable pour le grand public, parue en français, aux éditions du Rocher en 2004, sous le titre L’Histoire secrète de l’espèce humaine.

Que nous dit ce livre ? Que depuis près de 150 ans, plus de 200 découvertes paléontologiques en France –y compris en Auvergne, à Clermont et Aurillac- en d’autres pays d’Europe (Angleterre, Ecosse, Suisse, Belgique, Portugal, Italie), au Pakistan, en Chine, en Inde, en Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud, en Afrique…font apparaître, à travers des objets exhumés (outils en pierre taillée, colliers faits de dents de requins, os et coquillages gravés, bijoux en or…), des squelettes sortis de couches géologiques stables très anciennes, des traces de pas dans la matière fossilisée (pieds nus, empreintes de semelles), l’existence d’hommes aussi modernes que vous et moi à des périodes remontant à plusieurs millions d’années jusqu’à  plus de 500 millions d’années dans certains cas (empreintes de semelles). Ce qui veut dire que, tout au long de l’histoire de notre planète, à partir du Cambrien, les appelés homo sapiens sapiens étaient là, vivant aux côtés des dinosaures et de tous les hominidés apparus plus tard et présentés comme leurs ancêtres.

En parallèle, les deux auteurs nous montrent comment les sommités scientifiques ont tout fait pour réduire à néant ces découvertes –éventuellement en brisant la carrière de leurs auteurs- qui remettaient en cause la théorie de l’évolution récemment adoptée comme un  dogme et portaient préjudice à leur pouvoir de mandarins.

Ce livre passionnant laisse le lecteur devant deux questions :

Pourquoi des scientifiques de renom ont-ils foulé aux pieds les grands principes tracés par Claude Bernard -dont celui disant que lorsqu’un fait dément une théorie, il faut abandonner la théorie- qui constituaient le fondement éthique de leur engagement professionnel ?

Si des hommes comme nous ont vécu sur la terre depuis des millions d’années, si donc l’hypothèse de Darwin est fausse, alors d’où vient l’homme ? Quelle a été son Histoire et le sens de celle-ci depuis tout ce temps ? Quelle est sa place sur cette terre dont il fut l’occupant depuis les débuts et non l’ aboutissement d’une chaîne de primates, sujets d’une évolution hasardeuse?

Serge Weidmann

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Commentaires
M
Ton article fait top dans le top ! Beau texte !<br /> <br /> <br /> <br /> http://cam-cars.blogspot.com
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